Le Canyon de La Moustique sur la section Duquerry de la commune de Petit-Bourg est un lieu extraordinaire pour la baignade en rivière. Le site est d'une beauté exceptionnelle, avec les imposantes parois rocheuses surmontées d'une végétation luxuriante, que seuls les baigneurs peuvent découvrir totalement. En effet, la rivière fait un virage au milieu du canyon et il faut nager pour visiter le canyon sur toute sa longueur.
Lors d'un passage début juin 2012, nous avons eu la chance de voir de nombreux papillons Urania leilus et leurs chenilles dans ce secteur. Voir la page Faune de cet article.
Voir le parcours avec Géoportail
Paramètres :
Le tracé en rouge montre le parcours en voiture depuis Duquerry.
Le tracé en jaune est le début de la randonnée sur un chemin d'exploitation agricole. Environ 700 m dont une partie sous le couvert de la forêt. Sur la gauche du chemin une exploitation de fleurs tropicales. Sur la droite, la forêt avec en fin de parcours un champ de canne à sucre.
Il est fortement recommandé de garer sa voiture avant le début du tracé jaune pour ne pas gêner les déplacements des exploitants agricoles de cette zone.
Le tracé en bleu est composé en première partie d'un sentier forestier très pentu (dénivelé de 90m) d'accès à La Moustique et en deuxième partie d'un parcours dans le lit de la rivière. Le total faisant 600 mètres.
niveau = facile
Prévoir chaussures de randonnée, et maillot de bain
Points de vigilance :
A faire uniquement par beau temps.
Option d'accès :
Le tracé orange permet, en démarrant au début de la Route Forestière de Desbordes et en suivant dans la forêt le sentier de la limite ONF, de retrouver le début du tracé bleu de descente vers la rivière La Moustique. Le parcours orange pour atteindre le tracé en bleu est de 1,2 Km.
Descriptif :
Voici le paysage qui s'offre à la vue sur la fin de parcours du tracé en rouge avec des cultures d'ananas, de manioc et diverses racines.
Voici le début du chemin d'exploitation agricole (tracé en jaune). Il faut garer sa voiture juste avant le début de ce chemin.
Une centaine de mètres plus loin un portail généralement ouvert. En cas de fermeture il peut être contourné à pied.
Sur la gauche de grands espaces sont utilisés pour la culture de fleurs tropicales.
Sur la droite, un champ de canne à sucre et quelques cocotiers en bordure. Le deuxième cocotier est situé en face du début du sentier forestier que nous allons emprunter pour descendre vers la rivière La Moustique.
Sur la gauche, à la lisière de la forêt, il peut parfois y avoir des papillons Urania leilus. Plus d'informations dans la page faune de cet article.
A gauche du chemin, voici donc le point d'entrée du sentier forestier qui mène à La Moustique.
Nous sommes sur le sentier forestier. La pente étant très forte, des câbles facilitent notre cheminement.
Nous arrivons dans la rivière La Moustique. Il faut maintenant remonter dans le lit de la rivière sur environ 300m.
La végétation est luxuriante.
Les Ailes à Mouche et la Siguine Blanche tapissent le bord de la rivière.
Un beau mur végétal.
Nous arrivons à l'entrée du canyon. Il faut maintenant se mettre en tenue de bain pour la suite de la visite.
Voici une vue de la première partie du Canyon. La profondeur d'eau augmente progressivement jusqu'à ne plus avoir pied.
Cette autre vue de la première partie montre le virage au fond.
Après le virage, c'est la deuxième partie du canyon. De chaque coté les parois rocheuses deviennent plus imposantes. La profondeur d'eau augmente encore. Le courant n'est pas fort et ne gène pas la progression.
Un gros rocher et une petite cascade marquent le bout de la deuxième partie du canyon. Sur les cotés, il est possible de trouver des endroits où nous avons pied.
En redescendant, voici la vue que nous avons de cette deuxième partie du canyon.
Et après le virage, nous retrouvons la première partie du canyon.
C'est donc la fin de notre visite.
La Faune
Début juin 2012, nous avons vu de nombreux papillons Urania leilus dans la zone forestière d'accès à La Moustique.
Nous avons également vu des chenilles dans la forêt près de la rivière,
et dans le lit de la rivière.
Ne connaissant pas cette chenille, nous en avons capturé une et l'avons mise dans une boite sur une feuille morte. Le jour même, après notre trajet de retour, en ouvrant la boite nous découvrons que la chenille s'est enfermée dans un cocon.
12 jours plus tard, la métamorphose a eu lieu et le papillon s'est envolé dès que nous avons ôté le couvercle.
Une dernière image du cocon et du reste de la chrysalide.
Nous avons ainsi eu confirmation qu'il s'agissait de la chenille de l'Urania leilus. Donc ce papillon se reproduit bien en Guadeloupe et il y trouve sa plante hôte.